Barbapapa

Ricet Barrier (1974)

Juste avant de partir pour des vacances (bien méritées), j'avais achevé tous mes projets couture en cours (enfin ceux pour lesquels le tissu était coupé !)...J'ai même coupé dans mon tissu d'amour trouvé à La Rochelle et que je n'osais même pas regarder de peur de l'abimer tellement qu'il est trop beau. 

J'ai vite fait le rapprochement avec la tunique froncée du hors série coudre c'est facile n°6...J'étais sûre qu'ils iraient ensemble ! Et en effet, ils se marient super bien...Maintenant, quand j'ai découpé le patron, je n'ai rien vu venir : un calque grand comme la moitié d'une montgolfière, ça aurait du me mettre la puce à l'oreille... Mais non, je coupe (au ras du tissu parce qu'il y en avait pile-poil), je couds large quand même parce que j'ai un peu senti le truc, je borde d'un biais improbable qui ne va avec rien et que j'en ai marre de voir dans ma boite (mais tout seul, il est très sympa et là, il a parfaitement trouvé sa place), je passe mon ruban qu'on aurait dit qu'il avait été créé pour ce tissu (alors que pas du tout en fait, c'est fou). Essayage et là,...On aurait dit la tunique de grossesse de Barbamama. Alors je sais, les puristes me diront que les Barbapapas ne porte pas de vêtement mais c'est pour que vous saisissiez bien l'image...Oh rage, oh désespoir...Départ dans quelques heures : on roule le truc en boule et on l'oublie (on oublie également au passage de mettre dans la valise les robes de plages faites l'été dernier et qu'on ne peut mettre qu'à la plage...Rrrrr)

Retour des vacances : on ne peut pas en rester là...Je reprends, j'enlève deux bon centimètres de chaque côté...Essayage : on est passé de la tunique de grossesse à la chemise de nuit ...Aux grands mots...Je re-reprends et j'enlève cinq centimètres de chaque côté et  la voilà...Je soupçonne les japonais de nous avoir livré les patrons taille sumo pour se marrer un bon coup...Mais je n'ai pas de preuve jusqu'à maintenant !

En direct de la plage de La Baule parce que deux semaines, c'est pas suffisant, il nous fallait encore du sable entre les orteils (et dans le sac, et dans le livre, et dans la voiture, et dans la gourde...). Comme le dit mon Amoureux, "il y a encore trop de tissu derrière" mais on est pas mal. Je vais voir ce que je peux y faire.

Quant à la mission des vacances : échec cuisant : pas eu le temps de finir 1Q84 parce qu'avec deux enfants sur la plage, pas le temps de lire : faut faire un château, aller chercher du sable mouillé, des coquillages et de l'eau bien sûr pour la bouillasse...Et le soir, bah faut se débarrasser de tout le sable accumulé dans les endroits les plus improbabales.